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Ce projet s’est proposé de « biographier » les pratiques d’usage (de prescription et de consommation) de médicaments opioïdes antalgiques (MOA), en s’intéressant aux difficultés qui y sont liées, notamment dans le cadre de la prise en charge de la douleur chronique non cancéreuse (DCNC) et hors soins palliatifs en France, du point de vue des médecins et des patients.
Les questionnements empiriques soulevés dans cette étude répondent aux besoins préalablement identifiés dans la revue de littérature sur les pratiques d’usages (Díaz-Gómez et Milhet 2021 (lien vers le document)), les parcours et modes de prise en charge de patients en difficulté avec leurs traitements par opioïde antalgique ainsi que sur les pratiques de prescription de ces médicaments. L’enquête par entretien a alors été réalisée en vue de compléter les connaissances fixées dans la « Feuille de route 2019-2022, Prévenir et agir face aux surdoses d’opioïdes » du Ministère des solidarités et de la santé, et répond également au besoin, identifié dans le Plan national de mobilisation contre les addictions (2018-2022), d’aider à réfléchir aux actions en direction des patients devenus dépendants aux opioïdes.
L’étude EMOA est menée au sein de l’unité Focus de l’OFDT, avec le soutien financier du Fonds de lutte contre les addictions de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) au titre de l’édition 2020 et pour une durée de deux ans.
Ce projet s’est proposé de « biographier » les pratiques d’usage (de prescription et de consommation) de médicaments opioïdes antalgiques (MOA), en s’intéressant aux difficultés qui y sont liées, notamment dans le cadre de la prise en charge de la douleur chronique non cancéreuse (DCNC) et hors soins palliatifs en France, du point de vue des médecins et des patients. Ce projet est fondé sur deux volets :
Une soixantaine d’entretiens semi-directifs (de type biographique) ont été réalisés auprès de médecins généralistes, prescripteurs de MOA, œuvrant en différents contextes (cabinet libéral, MSP, Ehpad, foyer social, etc.) et de patients adultes usagers de MOA qui se considèrent en difficulté avec ces médicaments.
L’enquête a concerné :
Résultats