Le rapport se décline autour des volets « Trafics », « Espaces de la marginalité urbaine » et « Espaces Festifs »
Le premier volet de ce rapport intègre plusieurs thématiques concernant l’approvisionnement et le trafic : les caractéristiques du territoire et les contrastes qui s’opèrent selon les départements, la livraison par voie postale, la tendance chez de nombreux consommateurs à s’approvisionner en produits spécifiques sur des sites hollandais semi-légaux, le développement croissant de cultures locales d’herbe de cannabis à toutes les échelles de trafic, etc.
Le second volet sur le milieu urbain met en évidence une montée en charge toujours accrue de la cocaïne basée (ou crack). Cette tendance conduit à une intensification de l’énergie déployée par les professionnels des CAARUD pour répondre à ses usages.
Le troisième volet porte sur le milieu festif. Il met en évidence un renouvellement progressif des publics (plus divers) et des organisations (plus jeunes) du milieu techno dit « alternatif ». L’observation met également en évidence des évènements de plus en plus « cadrés » depuis la fin du covid. Il semblerait que de moins en moins de regroupements se produisent dans l’illégalité. Par ailleurs, des consommations de produits caractéristiques du milieu festif techno (cocaïne, MDMA, produits de synthèse, etc.) s’établissent dans des évènements dits « commerciaux » ou des festivals plus populaires. Sur ces lieux, les dispositifs de RDR sont plutôt bien acceptés.