Études et recherches

 

Année 2017

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    Financés par l’Assurance maladie, les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (CAARUD) sont des structures médico-sociales qui ont pour mission de limiter l’impact des consommations de drogues, en particulier les infections virales et la mortalité par surdose, en informant sur les risques liés aux différentes substances et à leurs modalités de consommation, en permettant l’accès à du matériel de consommation réduisant ces risques (seringues stériles, filtres, pailles, pipes à crack, embouts…) et en favorisant l’accès aux soins et aux droits sociaux (Article L.3411-8 du Code de la santé publique).
    Les CAARUD remplissent chaque année un rapport d’activité type qui permet de décrire de façon globale et homogène l’activité de ces centres. Ce rapport de synthèse présente les données d’activité de l’année 2016.
    Qu’est-ce que le captagon ? Quelles relations entretient le captagon qui circule actuellement sur les marchés des drogues de la péninsule Arabique avec le Captagon®, médicament psychotrope placé sous contrôle international dans les années 1980 ? Comment l’offre de ce stupéfiant est-elle structurée ? Où est-il produit ? Par quels groupes de criminalité organisée ? Les terroristes de l’État islamique en consomment-ils avant de passer à l’acte ? Même si le captagon défraie régulièrement la chronique médiatique ces dernières années, le sujet reste souvent source de confusions et objet de spéculations plus ou moins fantaisistes. Ce rapport, qui développe l’analyse d’un numéro de Drogues, enjeux internationaux, mené par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) pour l’OFDT, s’emploie à apporter des réponses et en formulant des hypothèses sur les pans de la problématique moins bien renseignés. À partir d’un important travail de terrain au Liban et l’analyse d’une volumineuse documentation, la prétendue « drogues des terroristes » est mise à l’épreuve des faits pour un état des lieux d’autant plus utile qu’il est raisonné et dépassionné.
    Ce portrait de territoire propose un état des lieux complet des consommations de substances psychoactives et de l’offre médicosociale dans le champ des addictions observées en Auvergne. Il s’appuie sur l’ensemble des sources disponibles : enquêtes en population générale, statistiques administratives, enquêtes auprès des professionnels des dispositifs d’accueil et de soins aux personnes souffrant d’addictions (CSAPA, CAARUD, consultations jeunes consommateurs).
    Ce portrait de territoire propose un état des lieux complet des consommations de substances psychoactives et de l’offre médicosociale dans le champ des addictions observées en Grand-Est. Il s’appuie sur l’ensemble des sources disponibles : enquêtes en population générale, statistiques administratives, enquêtes auprès des professionnels des dispositifs d’accueil et de soins aux personnes souffrant d’addictions (CSAPA, CAARUD, consultations jeunes consommateurs).
    En France, la surveillance des décès par surdose repose sur des analyses toxicologiques et sur une notification des cas auprès du registre général des décès (CépiDc-Inserm) et du registre spécifique des décès par surdose (DRAMES, ANSM). En cas de suspicion de décès par surdose, le médecin qui remplit le certificat de décès peut en cocher l’obstacle médico-légal. Un officier de police judiciaire doit alors venir sur les lieux et prévenir le parquet qui décidera de la suite à donner à l’enquête (autopsie et/ou les examens toxicologiques). Le recueil des données est en fin de compte essentiellement conditionné par les pratiques des procureurs, des médecins légistes et des experts toxicologues.
    Ce rapport, rédigé par Thierry Boulat, interne de santé publique, sous la supervision d'Anne-Claire Brisacier et de Christophe Palle (OFDT), présente les résultats d'une étude reposant sur des entretiens semi-directifs auprès des différents professionnels mentionnés dans les régions qui comptaient le plus de surdoses. Celle-ci a permis de confronter les logiques de chacun et d’en souligner les points de tension, de convergence ou de divergence. Il a aussi été possible de recueillir leur opinion sur l’articulation entre la justice et la santé publique dans la perspective d’une meilleure connaissance des cas de décès par surdoses.