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Surdoses de GHB/GBL : mise en perspective et état des lieux des données récentes

 

Note 2018-01, OFDT, 11 p.
Avril 2018

Processus de diffusion de ce produits entre différents groupes de consommateurs de substances psychoactives à visée récréative

Un consommation apparues dans l’espace festif gay parisien

Originellement consommé par une minorité d’homosexuels amateurs de pratiques spécifiques au sein de l’espace festif gay parisien, la présence du GHB/GBL se banalise dans le contexte des rencontres sexuelles entre hommes à domicile et dans l’espace festif gay friendly, dès 2006 à Paris, et à partir de 2008 en province, entrainant un accroissement des comas. Si ces accidents semblent perdre de leur visibilité au cours des années suivantes, ils se développent à nouveau à partir de 2017.

Raisons de la vague actuelle d'hospitalisation

Le niveau de consommation de GHB/GBL dépend moins de la disponibilité du produit (toujours forte sur Internet) que des reconfigurations des espaces festifs. Celles-ci favorisent l’expérimentation de GHB/GBL par de nouveaux usagers qui ont une faible connaissance du produit et des risques. Peu familiers des dosages précis indispensables à une consommation « récréative », ils associent en outre le GHB/GBL à d’autres substances, notamment l’alcool, ce qui multiplie les risques d’intoxications.

Auteurs : Clément Gérome (OFDT), Cécile Chevallier (CEIP-A de Paris)


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