Études et recherches

 

Année 2018

Les rapports suivis de l'icône ne sont pas disponibles sous forme papier mais peuvent être téléchargés au format Acrobat.

 

    Financés par l’Assurance maladie, les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (CAARUD) sont des structures médico-sociales qui ont pour mission de limiter l’impact des consommations de drogues, en particulier les infections virales et la mortalité par surdose, en informant sur les risques liés aux différentes substances et à leurs modalités de consommation, en permettant l’accès à du matériel de consommation réduisant ces risques (seringues stériles, filtres, pailles, pipes à crack, embouts…) et en favorisant l’accès aux soins et aux droits sociaux (Article L.3411-8 du Code de la santé publique).
    Les CAARUD remplissent chaque année un rapport d’activité type qui permet de décrire de façon globale et homogène l’activité de ces centres. Ce rapport de synthèse présente les données d’activité de l’année 2017.
    L’Enquête nationale dans les CAARUD (ENa-CAARUD), menée par l’OFDT à intervalles réguliers depuis 2006, renseigne sur les caractéristiques socio-démographiques, les consommations et les pratiques liées aux usages (injection, dépistage, etc.), du public accueilli dans le dispositif des CAARUD.
    L’édition 2015 de l’enquête, qui s’est déroulée au mois de septembre, a permis d’interroger quelque 3 130 individus dans plus de 140 CAARUD de France métropolitaine et des départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane et La Réunion). Ce rapport présente les résultats de cet exercice 2015 et les met en perspective, autant que possible, avec ceux des éditions antérieures.

 

    Les personnes ayant des problèmes d’addiction peuvent bénéficier d’une prise en charge médico/sociale dans des établissements spécialisés appelés centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). Les CSAPA remplissent chaque année un rapport d’activité type qui permet de décrire de façon globale et homogène les caractéristiques des personnes accueillies par ce dispositif spécialisé, ainsi que l’activité de ces centres. Ce rapport de synthèse décrit de façon distincte les patients et l’activité des CSAPA ambulatoire, et des CSAPA avec hébergement. La synthèse des données figurant dans les annexes relatives aux consultations jeunes consommateurs et à l’intervention pénitentiaire du rapport type donne également quelques éléments de description des patients et de l’activité spécifiques à ces deux dispositifs.

 

    L’OFDT a conduit en mars 2017 le 9e exercice de l’enquête ESCAPAD (Enquête sur la santé et les consommations lors de l’appel de préparation à la Défense) centrée sur les usages de substances psychoactives licites et illicites à 17 ans. Les résultats d’ESCAPAD 2017 en métropole ont été présentés en février 2018. Ils ont révélé des baisses plus ou moins marquées selon les produits par rapport à l’enquête ESCAPAD de 2014. Les consommations à la fin de l’adolescence sont d’ailleurs parmi les plus basses enregistrées depuis le début des années 2000.
    Aujourd’hui, en s’appuyant sur la très grande taille d’échantillon de cette enquête (plus de 40 000 jeunes gens), l’OFDT propose une nouvelle analyse de ces données dans les 13 régions de métropole ainsi que dans quatre territoires d’outre-mer : la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion.
    Cette approche territoriale met en lumière de moindres consommations de tabac dans le quart nord-est, une diffusion de boissons alcoolisées plus marquée sur la façade atlantique, une opposition entre le nord et le sud concernant le cannabis alors qu’on observe davantage d’expérimentations d’autres drogues illicites à l’ouest de l’hexagone. Dans les quatre DOM étudiés, conformément à ce qui a pu être observé dans d’autres travaux, les jeunes présentent des niveaux de consommation inférieurs à ceux mesurés chez les adolescents interrogés en France métropolitaine. Les deux exceptions notables concernent l’expérimentation d’alcool plus élevée en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique que dans le reste du territoire et celle de cannabis qui s’avère supérieure à La Réunion.

 

    L’Unité de réhabilitation pour usagers de drogues (URUD) du Centre de détention de Neuvic est un programme expérimental associant le CEID de Bordeaux, l’ARS de Nouvelle Aquitaine et la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Bordeaux (DISP). Il propose une adaptation du modèle des communautés thérapeutiques au contexte carcéral. Il s’inscrit également dans les objectifs du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites additives 2013-2017 qui fixe comme axe prioritaire la lutte contre la délinquance en lien avec la consommation excessive d’alcool ou de stupéfiants.
    Faisant figure d’exception depuis la loi de 1994 actant une séparation entre les prérogatives thérapeutiques et pénales en contexte carcéral, ce programme poursuit donc un double objectif. Il offre aux détenus présentant des conduites addictives particulièrement motivés un cadre leur permettant un arrêt total de la consommation et un travail thérapeutique « en profondeur », pour augmenter les chances de réadaptation sociale, mais aussi diminuer les risques de récidive d’actes en lien avec la consommation de produits.
    Dans la convention cadre portant création du dispositif, il est indiqué que l’URUD doit faire l’objet d’une évaluation qualitative et quantitative. En janvier 2017, la DAP a saisi l’OFDT pour réaliser un bilan de fonctionnement quelques mois après l’ouverture. Cette démarche est censée permettre une étude d’impact postérieure, reposant sur une stabilisation préalable du dispositif prenant acte des constats posés dans ce premier bilan.

 

    Ce portrait de territoire propose un état des lieux complet des consommations de substances psychoactives et de l’offre médico-sociale dans le champ des addictions observées dans la région Hauts-de-France en 2016. Il s’appuie sur l’ensemble des sources disponibles les plus récentes : enquêtes en population générale, statis- tiques administratives, enquêtes auprès des professionnels des dispositifs d’accueil et de soins aux personnes souffrant d’addictions (CSAPA, CAARUD, consultations jeunes consommateurs) et dispositif TREND.

 

    Quels sont les niveaux d’expérimentation des principales substances psychoactives des lycéens de la Martinique ?
    Comment évoluent ces usages de la classe de seconde à celle de terminale ?
    Sur quels points les lycéens de Martinique se différencient-ils de leurs homologues de métropole ?
    L’analyse des résultats d’un sur-échantillon de jeunes élèves lors de l’enquête ESPAD 2015 dans l’académie de la Martinique, menée par l’OFDT en collaboration avec l’OSM, permet de répondre à ces questions en insistant sur les spécificités de la région.

 

    Quels sont les niveaux d’expérimentation des principales substances psychoactives des lycéens de Guyane ?
    Comment évoluent ces usages de la classe de seconde à celle de terminale ?
    Sur quels points les lycéens guyanais se différencient-ils de leurs homologues de métropole ?
    L’analyse des résultats d’un sur-échantillon de jeunes élèves lors de l’enquête ESPAD 2015 dans l’académie de la Guyane, menée par l’OFDT en collaboration avec l’ORSG, permet de répondre à ces questions en insistant sur les spécificités de la région.

 

    Quels sont les niveaux d’expérimentation des principales substances psychoactives des lycéens de la Guadeloupe ?
    Comment évoluent ces usages de la classe de seconde à celle de terminale ?
    Sur quels points les lycéens guadeloupéens se différencient-ils de leurs homologues de métropole ?
    L’analyse des résultats d’un sur-échantillon de jeunes élèves lors de l’enquête ESPAD 2015 dans l’académie de la Guadeloupe, menée par l’OFDT en collaboration avec l’ORSAG, permet de répondre à ces questions en insistant sur les spécificités de la région.

 

    Depuis le début des années 2010, la consommation d’une substance appartenant à la famille des cannabinoïdes de synthèse, connue sous le nom de « chimique » s’est développée dans l'ïle de Mayotte, département français situé dans l'archipel des Comores. Initié à partir de cercles extrêmement restreints, l'usage de chimique s’est étendu pour toucher des populations de plus en plus larges composées majoritairement d’adolescents et de jeunes hommes en situation précaire. Afin de mieux cerner ce phénomène s’inscrivant par ailleurs dans un faisceau des multiples crises (sociales, migratoires, sécuritaires) que traverse la société mahoraise, l’Agence régionale de santé-océan Indien a confié une mission d’évaluation à l’OFDT.
    À partir d’une analyse documentaire et d’une enquête sur le terrain menée au mois d’avril 2017, utilisant les outils mobilisés dans le cadre du dispositif de veille Tendances récentes et nouvelles drogues ̶ groupes focaux, entretiens, questionnaires qualitatifs, observations ethnographiques ̶ l’étude dresse un état des lieux de la situation. Elle propose également un certain de nombre de pistes de travail afin de construire une réponse publique à la hauteur des enjeux.

 

    Quelles sont les conditions de vie des collégiens à Paris et en Seine-Saint-Denis ?
    Quel rapport entretiennent-ils à la santé et quels sont leurs niveaux d’expérimentation des principales substances psychoactives ?
    Comment évoluent ces usages de la classe de sixième à celle de troisième ?
    Sur quels points les collégiens parisiens et séquano-dionysiens se différencient-ils les uns des autres ? Sur quels points se distinguent- ils de l’ensemble des collégiens de France métropolitaine ?
    L’analyse des résultats d’un sur-échantillon d’élèves de 11 à 15 ans lors de l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) 2014 dans les départements de Paris et de Seine-Saint- Denis, menée par l’OFDT en collaboration avec la Mission Métropolitaine de Prévention des Conduites à Risques, permet de répondre à ces questions en insistant sur les spécificités de ces deux départements.

 

    Quels sont les niveaux d’expérimentation des principales substances psychoactives des lycéens de La Réunion ?
    Comment évoluent ces usages de la classe de seconde à celle de terminale ?
    Sur quels points les lycéens bretons se différencient-ils de leurs homologues de métropole ?
    L’analyse des résultats d’un sur-échantillon de jeunes élèves lors de l’enquête ESPAD 2015 dans l’académie de La Réunion, menée par l’OFDT en collaboration avec l’observatoire régional de santé La Réunion, permet de répondre à ces questions en insistant sur les spécificités de la région.

 

    Quels sont les niveaux d’expérimentation des principales substances psychoactives des lycéens bretons ?
    Comment évoluent ces usages de la classe de seconde à celle de terminale ?
    Sur quels points les lycéens bretons se différencient-ils de leurs homologues de métropole ?
    L’analyse des résultats d’un sur-échantillon de jeunes élèves lors de l’enquête ESPAD 2015 dans l’académie de Rennes, menée par l’OFDT en collaboration avec l’observatoire régional de santé Bretagne, permet de répondre à ces questions en insistant sur les spécificités de la région.