Substances et performance à l'adolescence
Résultats de l'enquête ESPAD 2015
Note 2018-02, OFDT, 9 p.
Mai 2018
Analyse des réponses des lycéens interrogés en 2015 lors de l'enquête European School Project on Alcohol and other Drugs (ESPAD)
La délicate mesure d'un phénomène qui dépasse le cadre sportif
Le dopage demeure une pratique difficilement mesurable. En effet, l’usage de boissons énergisantes, appréciées par une part non négligeable des jeunes interrogés, dépasse le seul cadre sportif. L’utilisation de substances afin d’améliorer les performances sportives concerne un lycéen sur quinze (7 %). Le dopage sportif stricto sensu, soit l’utilisation de substances prescrites ou illicites, est bien moindre et ne concerne qu’un lycéen sur cinquante (2 %).
Des polyconsommations ouvrant la porte à des usages plus massifs
Les résultats ici présentés permettent d’associer les usages de produits dopants à ceux de drogues « récréatives » (cannabis, stimulants illicites), confirmés par plusieurs études passées. Au-delà du cadre et du produit, c’est peut-être la démarche « dopante » ou la recherche d’amélioration des performances, physiques ou académiques, chez les lycéens qu’il conviendrait de mieux documenter : les comportements détectés laissent augurer des usages par la suite plus massifs.
Auteurs : Stanislas Spilka, Éric Janssen
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