Études et recherches

 

Année 2015

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    Financés par l’Assurance maladie, les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (CAARUD) sont des structures médico-sociales qui ont pour mission de limiter l’impact des consommations de drogues, en particulier les infections virales et la mortalité par surdose, en informant sur les risques liés aux différentes substances et à leurs modalités de consommation, en permettant l’accès à du matériel de consommation réduisant ces risques (seringues stériles, filtres, pailles, pipes à crack, embouts…) et en favorisant l’accès aux soins et aux droits sociaux (Article L.3411-8 du Code de la santé publique).
    Les CAARUD remplissent chaque année un rapport d’activité type qui permet de décrire de façon globale et homogène l’activité de ces centres. Ce rapport de synthèse présente les données d’activité de l’année 2014.
    Cette étude, financée par la Direction générale de la santé, a été menée par le Professeur Pierre Kopp à l'issue d'un appel d'offre porte par l'OFDT. Le coût social des drogues en France mesure le coût monétaire des conséquences de la consommation des drogues légales (alcool et tabac) et illégales et du trafic de ces dernières. Ce rapport présente le calcul du coût social des drogues tel qu'il peut être mesuré au début des années 2010. La méthodologie du calcul est d'abord décrite en détail dans une première partie. Les différentes étapes du calcul sont ensuite présentées de façon approfondie. Il résulte de ce travail une estimation du coût social proche de 120 milliards d'euros pour l'alcool et pour le tabac et de près de 9 milliards pour les drogues. Ces coûts très importants proviennent essentiellement de la valorisation des pertes pour la société que représentent les décès et les années de vie en mauvaise santé engendrées par la consommation d'alcool, de tabac et de drogues illicites.

 

    En 2004, la Mairie de Paris et l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies s’associaient pour étudier, pour la première fois à l’échelle infra-communale, les consommations de substances psychoactives des jeunes Parisiens de 17 ans. En s’appuyant sur l’enquête nationale ESCAPAD menée depuis 2000 grâce au soutien logistique de la Direction du service national, ces travaux ont pu être renouvelés en 2010 puis en 2014 où 1 092 Parisiens et 965 Séquano-Dionysiens ont été interrogés.
    L’analyse départementale et les résultats cartographiques présentés reprennent l’approche infra-communale développée lors des premières enquêtes parisiennes en la complétant par une analyse comparable dans le département de la Seine-Saint-Denis. L’utilisation d’un même outil statistique (l’enquête nationale ESCAPAD 2014) offre, en outre, une observation continue des usages du territoire national jusqu’au quartier.
    Les enseignements qui s’en dégagent vont parfois à l’encontre d’idées reçues sur la diffusion des usages selon les territoires. Ils réaffirment également, à l’instar des recherches précédentes, que si les usages dépendent de caractéristiques personnelles et des environnements sociaux, ils s’inscrivent également dans des contextes écologiques dont l’influence ne doit pas être négligée pour comprendre les comportements d’usage à l’adolescence.

 

    Attention, ce rapport est disponible uniquement en anglais
    Ce rapport fait un état des lieux de la recherche sur les drogues illicites dans six états membres de l’Union Européenne (Belgique, France, Italie, Pays-Bas, Portugal, Royaume Uni) ainsi qu’à l’échelle de la Commission Européenne (CE).
    Il s’appuie sur une enquête réalisée par l’OFDT en 2014 dans le cadre du projet européen ERANID qui vise à développer des priorités communes et stimuler les activités nationales et transnationales en matière de de recherche sur les drogues illicites.
    L’état des lieux de la recherche réalisé par l’OFDT porte sur les dimensions suivantes :
    - Les priorités et politiques de recherche mises en œuvre dans les pays considérés ainsi qu’à l’échelon de la CE
    - Les mécanismes de financement de la recherche
    - Les projets de recherche en cours sur la période 2010-2013
    À partir d’une analyse comparée des situations nationales et européenne, le rapport souligne des potentialités et des fragilités du paysage actuel et propose des recommandations visant à dynamiser la recherche sur les drogues illicites à l’échelon national ou transnational.

 

    Prévus par la loi de santé du 9 août 2004, les CAARUD ont vu leurs missions précisées en 2005 par le décret 1606 du 19 décembre. Ces missions sont dirigées vers des publics souvent fragiles et dont les besoins évoluent, demandant une adaptation des réponses.
    Dix ans après cette étape décisive dans la politique française de réduction des risques (RDR), la journée « CAARUD 10 ans » du 15 janvier 2015 se proposait de faire le point sur les expériences et les acquis du dispositif, de présenter des réalisations novatrices, avant d’examiner les nouveaux enjeux et défis des CAARUD.
    La journée a été organisée au Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes par la Direction générale de la santé et l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, avec le soutien de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives.